Les agriculteurs et agricultrices ont un risque plus élevé de décès par suicide que la population générale. Cela est dû à différents facteurs, tels que le manque de reconnaissance et les faibles revenus.
En tant qu’amapiennes et amapiens, nous entretenons un lien privilégié avec nos paysan·nes en AMAP. Cette proximité nous permet d’être à l’écoute, de créer une relation de confiance et parfois, de repérer des signes de souffrance morale et psychique.
Les difficultés rencontrées par les paysan·nes restent peu visibles car elles sont rarement exprimées, ce qui les rend d’autant plus lourdes à porter. Le fait d’être en AMAP facilite le dialogue : nous pouvons échanger plus facilement avec les paysan·nes, poser des questions sur leur état d’esprit et faire savoir que nous sommes disponible, si besoin.
Nous avons réalisé cette fiche outil pour vous permettre de savoir comment agir face à un agriculteur en mal-être et vous donner des clés pour ouvrir le dialogue et en parler.
Vous pouvez la télécharger en PDF en cliquant sur ce lien.